On va maintenant
sur la rue principale: le coeur de Maiori…
Dans la place où se rencontrent tous les habitants pour se promener,
bavarder avec les amis..
Au centre
du Corso,à gauche il y a le kiosque «S. Maria delle Catene»…
Du XVIème siècle, il fut construit pour la Madonna que
protégeait les habitants pendant l’invasion du corsaire
Barbarossa évitand que les habitants furent transportés
à Constantinople comme esclaves...
Encore quelques
mètres et nous sommes en «Place D’Amato» ou
se trouve la petite église de S. Rocco, édifiée
sur les ruines de l’ancienne église de S. Sebastiano «Intra
Moenia» (entre les murs ) et vouée au saint qui avait sauvé
les habitants de l’épidémie de peste du 1656, ou
de celle du 1528. Cette église a encore sur l’autel les
anciens armoiries du pays…
Pas trop loin,
après des palais nous trouvons le «Saint Escalier»
l’entrée à la
Eglise
de S. Maria a Mare
Sur le mont Torina,
où se dressait la forteresse de S. Angelo, détruite par
le Pisan en 1137.
La structure originaire, dérivée de la chapelle
à l’intérieur de la forteresse, dédiée
à S.Michele Arcangelo, fut adaptée pendant le
XIIIème siècle à basilique pour accueillir la statue
de la Vergine que fut trouvée sur la plage. Pendant les siècles
l’édifice a été transformé et agrandit
jusqu’au 1836, quand l’architecte napolitain Pietro Valente
projeta la disposition actuelle.
Il faut encore remarquer:
La belle coupole en céramique jaune et verte,
typique de l’architecture de la côte, et le clocher, creusé
par un donjon de l’ancienne forteresse.
A l’intérieur elle est à trois nefs:
la nef centrale a un beau plafond à caissons doré
fait en 1529 par De Fulco, les nefs latérals sont divisées
par des petites chapelles patronales surmontées par des statues
ou peintures du XVIIIème-XIXème siècle;
encore il y a un orgue œuvre de Zeno Fedeli de Foligno,
et sur le maître-autel la statue
polychrome de «S. Maria a mare».
Encore la sacristie du XVIIIème siècle et la crypte et
un musée avec son trésor.
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La
statue de la Madonna Assunta qui le 15 Août, à
la fin de la procession est menée par les marines de la
ville dans église en courant pour le saint escalier pour
mimer L’Ascension.
Des codes enluminés de Canto Fermo;
Un « Palittico » en albâtre
en style gothique avec des saints en bas-relief;
Une statue en bois de la «Madonna in gloria»
du XVIème siècle, œuvre de Caccavallo
ou de Diego de Siloé (1495 – 1563);
Un reliquaire en ébène marqueté d’ivoire
du XIVème siècle;
Des décorations pontificals comme: une
mitre incrustée de pierres précieuses, la croix
pour les procession et une chasuble en velours;
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la statue de Santa Maria a Mare
Gravée en
cédrat du Libano, est une des dernières images rescapées
à la fureur de l’empereur Leone I Saurico (VIIIèmè
siècle).
Elle fut volée de Constantinople par des marchandes chrétiens,
et elle fut retrouvée sur la plage de Maiori en 1204, enclose
dans une balle de coton. Cette balle fut jetée d’un bateau
pendant une tempête pour alléger le chargé et éviter
le naufrage.
C’est pour ça que la Madonna fut nommée «S.
Maria a Mare» et elle a reçue la dévotion de tout
la population. Le troisième dimanche de Novembre à
l’aube on célèbre la «Maronna e’ notte»…
A gauche de cet
édifice, accouplée à l’ église :
Eglise
de S. Maria del Carmine
Cette église est le siége de la confrérie du «Carmine»
du 1535, à l’intérieur il y a un beau chœur
en bois, quatre grandes toiles de la guerre du 1879, et aussi un carrelage
de valeur…
A l’extérieur du complexe, la rue Vena…
Cette rue porte jusqu’à Minori (ou mieux au village de
Torre et ensuite à Minori), et on peut voir l’entier golfe
et Ravello aussi…mais cette est l’histoire de Minori…
