Encore sur le Corso, nous allons maintenant près de la place Raffaele D’Amato et nous nous arrêtons devant le palais ocre:

Palais Mezzacapo

Construit à la fin du XIXème siècle, par la famille Mezzacapo, aujourd’hui est la mairie et aussi le Syndacat d’Initiative (avec l’entrée à travers les jardins).

A l’intérieur, en style Risorgimento, le «salon des miroirs», un plafond avec des belles fresques «le Triomphe des Olimpionici» et, aussi beaucoup de peintures «Costaiole»…

Avant de laisser le palais, est mieux visiter aussi les Jardins du XVIIIème siècle.
Ils furent dessinés à croix de Malta pour volonté de Filippo Mezzacapo (il fut chevalier de Malta, mais pour perpétuer la dynastie,il lassa l’Ordre et il se marié), et à travers les rosiers on arrive sur des grandes vasques où arrive un embranchement du fleuve Reginna…

On ne peut pas oublier le «o’Marchese e’ Majiure» un personnage excentrique, fameux pour les mots «quanno hagio magiato io, ha mangiat tutt’o munno !» (après que j’ai mangé tout le monde est rassasié)...

i Costaioli

Actifs entre la fin du XIXème siècle et les premières années du Xxème siècle : Gaetano et Luigi Capone, Angelo Della Mura, Manfredi Nicoletti, Raffaele D’Amato, Luigi Paolillo, Antonio Ferrigno, Luca Albino, Gaetano Cimini, Ulderico Forcellino, Enrico et Ignazio Lucibello, Antonio Rocco et Paolo Caruso, portèrent sur la scène internationale une note de couleur et joie, et ils firent étudier autres artistes.

Plutôt qu’ une école, les «Pittori de Maiori» furent un manière de peindre, une proposition pour la peinture méridionale, qui entre les impressionnistes et le tableau de genre,se trouvait à participer le moment beaucoup tourmenté de toute la culture européenne de cette période, divisée entre l’académique et les nouvelles tendances.

Beaucoup de tableaux sont en collection privée, des autres on peut les voir dans les églises ou au Palais Mezzacapo, où il y a des tableaux de Capone, Albino et en particulier «Les beaux Paisage de la côte vue de Maiori»: «une synthèse du grand répertoire de la nature de Maiori» (M.Bignardi).

On prendre encore une fois le Corso, et après 100 mètres à gauche Rue Pedamentina, puis à travers place Mercato, et enfin la petite entrée du Monastère et L’église de S. Maria della Pietà, édifiée au XVIIème siècle avec une belle Madonna de Constantinople. ..

Encore sur le Corso, et à la croisée nous prenons Rue Roma jusqu’à l’église de S. Domenico maintenant en restauration.

le Couvent et l’ Eglise de SS. Rosario

De la seconde moitié du XVII siècle, le couvent fut siège des bureaux de Filosophie, Téologie, Mathématique, Phiilologie, avec une bibliothèque. Ensuite laissés suite aux lois éversives, les locales furent transformés en prison, tribunal et pendant le dèbarnement des Alliées du 1943 à hôpital, jusqu’à le fermé après le tremblement de terre du 1980.
Dans la salle affectée à tribunal on trouve des tableaux du «Costaiolo» Gaetano Capone du 1895.

Annexe, la belle église et la décoration sacrée…

Pas trop loin est Rue Nuova Chiunzi, que nous prenons vers Nord pour 200 mètres jusqu'à S.Pietro, premier hameau de Maiori. Un petit peude marches et nous sommes dans la place devant

l'Eglise de S. Pietro in Posula

Nous sommes au point où au VIIème siècle les Etrusques fondèrent la première Reghinna. Ici se levait le Temple de «Dio Vertumno», détruit du christianisme au IVème siècle, et puis sonstituit de l’église qui conserve une statue de l’apôtre…

Pendant la ruelle à la fin de la place, gué du fleuve Regina nous prenons la Rue Vecchia Chiunzi. Après 600 mètres l’hameau de S. Maria delle Grazie et

l'Eglise de S. Maria delle Grazie

Ce sont les restes d’une église à trois nefs, restaurée au XVIIIème siècle, et après l’inondation du 1910.
A l’intérieur la «Visitation» et la «Crocifissione», deux tableaux du Sabatini...

Encore 100 mètres et nous arrivons encore une fois à via Nuova Chiunzi. Nous sommes à Vecite, le second hameau de Maiori. Pas trop loin à droite, la raide via S. Martino et à la fin de la rue il y a la petite église romane de S. Martino évêque qui conserve encore la statue du Xvème siècle du Saint et un petit tableau sur métal qui représente la Madonna del Carmine…

Encore 700 - 800 mètres et nous trouvons Ponteprimario: l’ancien «Pons Primarius», où la population de Maiori allait après les représailles de Silla contre ceux qui furent lui opposés pendant les «Guerres Sociales» (Ier siècle A.C.)…

Nous prenons maintenant la route qui descende à gauche en direction des maisons, Rue Parrocchiale . Pas trop loin à travers le petit bourg et nous sommes à

l'Eglise de la Madonna del Principio

Du VIIème siècle, mais reconstruite plusieurs fois, elle conserve encore une statue en bois de la Madonna, œuvre d’un berger du XIIIème siècle, perdue, et ensuite miraculeusement retrouvée par un paysan qui pochait le terrain pas loin de l’église…

Nous sommes derrière le pays de Maiori, la verte nature, et marchant encore il y a Tramonti, le cœur vert de la côte, mais il faut retourner, en allant vers Maiori et la mer……